A l’hôpital, accompagner les patients et leur famille à traverser au mieux l’épreuve de la maladie était une réelle source de motivation dans mon travail quotidien. Là où la souffrance physique côtoyait la détresse psychique, il était essentiel pour moi d’accorder autant d’importance à la rigueur du geste technique qu’au relationnel soutenant et bienveillant. Je me suis ainsi régulièrement formée sur différents sujets comme la gestion du stress, la dimension relationnelle du toucher, la prise en charge de la douleur, l’accompagnement des patients en fin de vie, l’interculturalité…

Ces 15 années d’expérience hospitalière m’ont permis d’être un témoin privilégié de l’étonnante machine qu’est le corps humain, de son formidable pouvoir, de sa capacité à s’autodétruire comme à s’autoguérir. J’ai également pris conscience de l’interdépendance du corps et de l’esprit, et de l’impact profond du stress sur la santé.

Désireuse d’apprendre encore et d’évoluer vers plus de douceur dans le respect de mes valeurs et de mes aspirations, je me suis naturellement tournée vers les pratiques alternatives d’accompagnement et de soutien à la santé. La réflexologie a été une vraie révélation au point de me donner envie d’en faire mon métier. Allier le bien-être et la santé se dessinait comme une suite logique dans mon parcours professionnel. Je me suis donc formée à cette pratique pendant 12 mois. J’ai peaufiné mon approche en approfondissant mes compétences en cohérence cardiaque, outil complémentaire de prévention et gestion du stress, et en me spécialisant auprès des enfants, public envers lequel mon souhait de prévention pouvait prendre tout son sens.